OLYMPE ET MOI  du 7 au 30 juillet 2022 à Avignon

OLYMPE ET MOI du 7 au 30 juillet 2022 à Avignon

OLYMPE et Moi est un seule en scène

Olympe, c’est Olympe de Gouges, une des premières grandes féministes françaises qui perdit la tête pour avoir entre autres, osé rédiger une déclaration des Droits des Femmes et de la Citoyenne au moment même où s’écrivait la beaucoup plus célèbre Déclaration des Droits de l’Homme !

MOI, c’est Florence, une comédienne venue sur scène pour interpréter ce grand personnage.

L’idée de ce parallèle entre les femmes d’aujourd’hui et Olympe de Gouges est un projet de longue haleine qui date de ma découverte des écrits d’Olympe de Gouges: une écriture puissante, riche et vivante car Olympe n’écrivait pas ses textes, elle les dictait:

« L’homme est né bon par nature, méchant par société, extravagant par instinct ; voilà la vie des hommes ; à peine mettent-ils le pied sur la terre pour se conduire, que cette terre mobile et fragile s’entrouvre sous leurs pas. Les insensés ! Ils ne vivent qu’une heure, une minute en comparaison des siècles ; et cette vie courte, rapide, remplie d’orages, d’infirmités, de turpitudes et de douleurs n’a pu encore leur inspirer la forme d’un gouvernement sage et humain. »

Olympe a écrit cela en 1793. Ce pourrait être aujourd’hui, la modernité de ses propos nous amène à notre époque. Quand elle écrit à Robespierre, juste avant d’être guillotinée, on est saisi par la force de ses mots :

« Je pourrais te faire cette maxime, Maximilien : quand un méchant fait le bien, il prépare de grands maux ! (…) Robespierre m’a toujours paru un ambitieux, sans génie sans âme. Je l’ai toujours vu prêt à sacrifier la nation entière pour parvenir à la dictature.  La haine de ce lâche ennemi s’est cachée longtemps sous la cendre »

Il me fallait une plume. J’ai rencontré Patrick Mons : écrire avec un homme pour parler des femmes me semblait évident car parler des femmes sans parler des hommes serait abscons. Et des hommes, Florence en a rencontré plus d’un ! Tout comme Olympe de Gouges d’ailleurs !

Rétif de la Bretonne n’a pas hésité à la traiter de prostituée quand elle n’était qu’une femme libre. La liberté se paye, quel que soit les siècles !

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